Ecologie urbaine

Conserver de la biodiversité ordinaire

La ville, quelle que soit sa taille, ne peut plus rester un territoire séparé de son environnement à l’écart des espèces animales et végétales qui évoluent autour d’elle et au-delà de ses limites territoriales.  

En plus de participer à la sauvegarde de la biodiversité ordinaire, l’écologie urbaine consiste à définir une cohabitation entre l’homme et la nature, afin de répondre à ce lien viscéral et génétique à la vie et aux systèmes vivants, affinité innée du besoin de nature de la part des hommes telle que le définit Edward Osborne Wilson.

Ainsi, l’écologie urbaine, exprimerait « une demande sociale et politique en faveur d’une ville qui serait plus écologique et qui répondrait mieux à l’insatisfaction profonde de la société pour son cadre de vie » (Berdoulay et Soubeyran).

Une longue expérience de Naturalia-Environnement sur la mise en place de la Trame Verte et Bleue (TVB) dans les documents de planification territoriale

Naturalia-Environnement s’est engagée depuis le Grenelle I et II de l’environnement de 2009 et 2010 aux cotés des acteurs de la gouvernance des territoires lors de la mise en place des Trames Vertes et Bleues (TVB), première étape de la réflexion sur l’aménagement d’une ville durable (SRCE, SCOT, PLUi). L’objectif est de protéger les espaces à caractère naturel, les zones agricoles et les paysages afin de répondre à un équilibre entre zone urbanisées et non urbanisées et entre celles urbanisables et non urbanisables. Dans un milieu urbain déjà existant, cette démarche vise aussi à protéger les espèces végétales et animales ordinaires et leurs habitats aquatiques et terrestres.

Un référentiel écologique urbain pour le compte de Nîmes Métropole (30)

Force de propositions pour répondre aux problématiques environnementales, l‘agglomération de Nîmes est à l’initiative de la création d’un référentiel urbain de biodiversité dans l’optique de favoriser son intégration systématique dans tous les projets d’aménagement sur son territoire. Naturalia-Environnement participe à la création de ce référentiel. Il permettra de donner une cadre pour une autoévaluation du projet d’aménagement sous l’angle de la biodiversité par l’application de critères naturalistes locaux et adaptés. Le dossier d’autoévaluation a été élaboré de telle sorte qu’il permet à toute personne sans connaissance particulière sur la faune et la flore de le compléter.

Naturalia-Environnement accompagne tout porteur de projets d’aménagement urbains et péri-urbains

Naturalia-Environnement participe à la valorisation écologique de tout projet d’aménagement urbain. L’objectif étant de replacer l’écologie en position centrale durant toutes les phases des projets et en particulier lors de la conception. Ainsi, Naturalia-Environnement apporte :
• Une continuité dans la réflexion sur l’ensemble de la conception des projets, de la phase EQS à l’AVP jusqu’à la phase PRO.
• Une meilleure compréhension et intégration des enjeux écologiques des projets d’aménagements urbains vers une approche intégrée de la ressource naturelle (services écosystémiques) ;
• Une réponse plus qualitative pour répondre aux exigences réglementaires actuelles, notamment lors des préconisations de mesures d’aménagements écologiques des projets.

Bénéfices générés par la prise en compte de l’écologie et l’intégration de la biodiversité dans les projets d’aménagements urbain

  • Lutte contre la pollution ; (traitement de EP, réduction des particules et Co2 des véhicules, favoriser les transports doux, etc.)
  • Réduction des dépenses communales (produits phytosanitaires, électricité, réfection des voieries et parkings, etc.)
  • Accueil de la biodiversité en ville (toitures végétalisées, nichoirs, passages à faune, fauchage tardif, éclairage adapté, etc.)
  • Lutte contre l’effet d’îlot de chaleur (Parcs et jardins, ilots verts, etc.)
  • Amélioration du cadre de vie (lutte contre le bruit, paysages, éveil olfactif, etc.)
  • Attractivité des territoires, renforcement des aménités locales
  • Création de liens sociaux (réduire les inégalités écologiques, espaces partagés, zones de rencontre, animations, projets participatifs, éducatifs, etc.)
  • Limite le risque d’inondation (zones d’expansions de crues, principes constructifs hors d’eau, parkings et sols plus perméables, etc.)
  • Valorise l’usage des déplacements doux (coulées vertes, trottoirs végétalisés, etc.)

La préservation de « la biodiversité, notamment à travers la conservation, la restauration et la création de continuités écologiques » est énoncée dans la loi n°2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement, dite loi Grenelle 1. Elle introduit notamment deux outils visant à stopper la perte de biodiversité, à restaurer et à maintenir ses capacités d’évolution : la stratégie nationale de création d’aires protégées terrestres métropolitaines (SCAP) ; et la Trame Verte et Bleue (TVB) (article 24). Cette TVB doit contribuer à la préservation et à la fonctionnalité des continuités écologiques en s’intéressant à tous les milieux, y compris ruraux et urbains, au-delà des seuls espaces protégés.

La prise en compte des Trames Vertes et Bleues

Pour Naturalia-Environnement, une attention particulière est portée sur l’ensemble des espaces paysagers, à une échelle locale et à une échelle élargie, en association avec les inventaires réalisés. L’objectif est d’évaluer l’importance des corridors écologiques en correspondance avec les Trames Vertes et Bleues et de pouvoir ainsi définir les enjeux dans un cadre plus global.

Le fonctionnement écologique à l’échelle du projet sera mis en évidence grâce à l’identification :

  • Des noyaux de biodiversité : zones nécessaires à la présence des espèces indicatrices ;
  • Des zones tampon : trames paysagères dans lesquelles s’inscrivent les noyaux de biodiversité ; zones de complémentarité.
  • Des zones de transition entre milieux contrastés (écotones),
  • Des zones de continuums permettant les échanges biologiques et écologiques au sein du réseau d’espace naturel, entre les populations des espèces indicatrices (corridors),
  • Des barrières naturelles ou artificielles qui fragmentent le paysage et altèrent les niveaux d’échanges entre métapopulations.

Pour Naturalia-Environnement, réinstaller la biodiversité au cœur des villes, c’est proposer aux acteurs de l’aménagement urbain des équipements et des espaces en faveur de la biodiversité. C’est aussi participer dès l’amont à toute conception architecturale de manière à l’adapter à l’environnement (approche eco-systèmique de l’aménagement urbain et peri-urbain).